Gallerie de dessins

[Renegades]

Afin d'avoir une meilleure qualité pour les dessins j'ai changé d'hébergeur voici la nouvelle adresse.

http://myspace.com/gallerie_de_dessins

[Tower]

Y a de l'idée dans le texte mais je trouve que c'est trop rapide, les actions s'enchainent sans qu'on est le temps de se poser.

Ce que j'aime bien dans l'écriture de ton genre de récit justement, c'est prendre son temps et poser des sentiments, des sensations, rendre plus humain et ainsi faire naitre le frisson chez le lecteur !

[Renegades]

Chapitre 2

Le fils de la forêt Morte-Lune

La journée étais idéale pour une escapade en forêt, un soleil radieux, pas une nuage à l’horizon et une douce odeur boisée traversait la plaine surplombant la forêt Morte-Lune.
« Ethya ölguedi nimareth, gonëdil asymeï lempia dol süm » Chantonnait Guedaorn le ranger en traversant à vive allure la plaine pour rejoindre l’entrée de la forêt, accompagné de Slif le hibou.
C’est dans cette forêt que nous passerons la journée mon ami Slif, j’ai ouï dire de sombres faits datant de quelques lunes… personne n’a encore éclairci tout ceci et je me demande si les ombres n’y seraient pas pour quelque chose.

Guedaorn avait acquis la faculté de pouvoir parler avec son hibou et les autres animaux de la forêt grâce aux pouvoirs des runes que les anciens avaient créées pour pouvoir s’allier aux forces de la nature durant l’âge sombre. Seul certains rangers et autres rares sages possédaient ces runes car les anciens connaissaient le fond de leurs âmes et la sagesse qui les animaient.
Rhouhou ! Allons y prudemment, rhouhouhouuu ! Seul les gobelins et autres créatures maléfiques arpentent les sentiers cachés de cette forêt, rhouuuu !

Tout deux commencèrent leur sinueux parcours, la furtivité demeurait leur seule couverture face aux danger de cette forêt. Les arbres étouffaient l’atmosphère, leurs parures étaient imposantes et certains ressemblaient à de vieux démons dont on parlait uniquement dans les plus vieux récits d’âmes qui ont su trouver leur route à travers bois. Guedaorn les connaissait sur le bout des doigts, son grand-père les lui contait durant son enfance comme on lisait des contes de fées et des histoires merveilleuses aux enfants ordinaires.
Mais Guedaorn était un ranger tout comme son père, son grand-père et même son arrière grand-père l’étaient. Le ranger se doit de tout savoir du monde et des forces qui l’entoure, il doit apprendre à vivre en harmonie avec l’univers tout en maîtrisant l’art du combat rapproché et l’arc, son plus fidèle serviteur.
Plus ils avançaient dans leur parcours, plus les rayons du soleil étaient filtrés par l’épaisseur des feuillages. Il faisait comme nuit alors que le soleil donnait à peine ses premières lueurs matinales, la brume se faisait elle aussi de plus en plus imposante et leur champ de vision en était d’autant plus restreint. Le craquement des arbres laissait distinguer une sorte de dialogue suspect et peu rassurant mais il était trop tard pour reculer et les deux compagnons n’ont pas fait ce chemin pour une simple visite, il fallait découvrir ce qui s’était réellement passé dans ces bois.
Après quelques heures de marche, Guedaorn senti comme une odeur de brûler. Il décida donc de hâter le pas après avoir envoyer Slif en éclaireur.
Rhouhouuu ! Il y a une cabane en ruine à quelques centaines de pas vers l’Est, rouhouuu ! Trois gobelins s’en rapprochent par le Sud Ouest, rhouhouhouu ! On dirait qu’elle n’est pas laissée à l’abandon, rhouuu quelque chose qui bouge dedans et qui fait beaucoup de bruit, rhouhouuuhouu !

Très bien, dépêchons nous pour y être avant eux, nous allons les accueillir comme il se doit…
Les deux voyageurs sont désormais tout proches du site à explorer, Guedaorn garde une main posée sur son carquois prêt à décocher une volée de flèches sur tout gobelin pénétrant dans la zone. Pour plus de prudence ils se cachèrent tout deux dans un arbre en attendant l’arrivée des trois ennemis. La cabane demeurait juste devant eux, son odeur de brûler embaumait les environs. On pouvait y distinguer un berceau dans l’une des pièces depuis l’extérieur, un bébé semblait y être déposé étant donner les cris stridents qui en ressortaient.
Soudain un craquement de branches accompagné de grognements se fit entendre, les gobelins étaient là, ils s’approchaient tout doucement de la cabane pensant être à l’abri de toute visite inattendues. (à suivre)