Fellony a écrit:Opedae: ça, ce persso vient tout droit de SWG ou je jouait une Zabrak (d'ailleur Opedae est Shar) d'ailleur si ça vous di, je doit encore avoir le BG d'Opedae sur mon ordi (le BG pour SWG pas daoc
) qui m'avait valu un prix au seins de mon ancienne gu (ADS) Sinon, Opedae pour "Espoir d'un jour" .. .Espoir d'un jour que ce persso me remotiveras a le finir (Finelame Shar estoc/boubou niveau 24... lol
Bon ba j'ai retrouvé son BG, juste pour vous montrer que je suis pas qu'une VF, que j'ai fait du rp un jour dans ma vie de joueuse..
« Opedae ! »
« OPEDAE ! ! ! »
« Aller lève toi les lunes viennent de se coucher et le soleil commence sa course.
Il va faire un peu plus chaud que d'habitude aujourd'hui.
Mais tu vas te lever oui ? »
« Pfff mais je veux rester au lit papa. »
« Allons ta mère t'attend pour ton petit déjeuner ! »
Ma mère ? Ma mère est ici ? Elle est revenue ?
Cette fois-ci j'étais bien réveillée, les yeux grands ouverts et le cœur battant la chamade.
Sa mère était enfin de retour dans la maison familiale !
MAMAN ! MAMAN ?
Criais-je…. Dans mon sommeil.
Je me levais en sueur, les images de mon rêve encore imprimées sur mes rétines.
Mon dieu ça faisait combien de temps que je n'avais pas fait ce rêve ?
Une semaine ? Deux peut-être !
Oui ça devait bien faire deux semaines que je n'avais pas rêvé à cette journée, la journée de mes 14ans. Un sinistre anniversaire.
Tout en m'habillant je repensais à cette époque, quand papa m'avait dit que maman était de retour je me suis sentie remplie d'allégresse, bien sur que ma mère n'avait pas oublié mon anniversaire ! Quelle mère au monde pourrait oublier la naissance de son enfant ?
Enfin, elle était revenue et c'est tout ce qui comptait à mes yeux, ses absence prolongées et répétées pour la cause rebelle étaient normale d'après ce que mon père m'en avait dit.
« Tu comprends chérie, ta mère est une Bio Généticienne de génie, grâce a son savoir et sa maîtrise de l'ADN des créatures peuplant notre galaxie, elle à réussi à créer des montures et des bêtes de labeurs, incroyablement résistantes et efficaces. Elle réalise des prodiges pour que nous puissions vivres heureux malgré les conflits ! »
Me disait mon père, avec tant d'émotions et d'admirations dans la voix qu'il en avait les yeux tout humides… Quelle étrange réaction, comment peut'on avoir des larmes alors que l'on est pas triste ou remplis de chagrin ?
C'est avec ces pensées en tête que la porte de la cuisine glissa devant moi, me faisant redécouvrir celle qui était ma mère.
Qu'est-ce qu'elle est belle ma mère, grande, le port de tête altier et le regard perçant, calculateur, mais qui se remplie d'amour quand elle pose son regard sur moi.
Je me tenais là , devant elle ne sachant que dire, « Bonjour maman. » ou alors « Ca y est tu es revenue ? » ou encore « Je t'aime ! ». Les seuls mots qui me sont venue sont : « Tu restes combien de temps ? » Que je regrette ces mots, pourquoi ne lui ais-je pas dis que je l'aimais ? En tout cas son regard s'assombri un instant avant d'afficher une mine ravie.
« Toujours aussi belle à ce que je peux en juger mon petit « espoir ». »
Pourquoi m'appelle t'elle avec ce surnom que je trouve ridicule ? Encore une subtilité d'une langue disparue il y a longtemps d'après mon père qui est linguiste !
D'après lui Opedae serais en phonétique « Espoir d'un jour » (hope a Day = Opedae) issue d'un antique langage.
Enfin peut importe l'origine ou les équivalences de mon nom, ce qui importe c'est elle, ma mère et mon petit déjeuner aussi. Le meilleur que j'ai eu depuis de nombreux mois. Fichus rebelles ils ne pourraient pas me laisser profiter de ma mère ?
Bon d'accord j'ai la chance contrairement aux autres enfants avec qui je joue d'avoir encore mes parents, et de voir mon père tous les jours.
Bizarrement ma mère reste silencieuse pendant le temps ou nous prenons le petit-déjeuner, et n'arête pas de m'observer avec un regard songeur, sondeur. A croire qu'elle hésite à m'annoncer une nouvelle. Seras t'elle bonne ? J'en doute, elle me l'aurait déjà apprise. Enfin… je le pense.
Une fois mon bol de céréales enrichie en vitamines B PP E C D Z et R je file me laver aux douches du village.
Oh ça ne dure pas longtemps, je veux faire vite pour retourner auprès de mes parents.
La douche duras a peine cinq longues minutes, je ne pris même pas le temps de me sécher, le soleil ne manquera pas à ses devoirs.
Et c'est en pantalon et en train d'enfiler mon tee-shirt que je rentrais vers la maison, lorsque j'entendis la conversation qu'avaient mes parents. Apparemment le sujet de discution c'était moi, et ça n'avais pas l'air de plaire à papa.
« Mais elle est trop jeune pour faire ça ! ! »
Trop jeune pour faire quoi ? Allez dite moi tout ! Pensais-je tout en me réfugiant sous la fenêtre de la cuisine.
« Je ne comprends pas, toi qui l'a côtoyée tout les jours depuis dix mois que tu ne t'en sois pas aperçu avant ! »
Aperçue de quoi ? Qu'ais je de changer depuis dix mois ?
« Mais enfin ce n'est qu'une gamine, certes elle a du caractère, le tien d'ailleurs mais elle n'est pas prête à vivre ça ! ! »
Mais vivre quoi à la fin ?
« Ah parce que maintenant elle a mon caractère ? Ben raison de plus alors, ici elle n'a aucun avenir ! Elle va toujours à l'école au moins ? »
« Parlons en de l'école ! C'est une catastrophe, mis a part en étude des espèces animales et végétales elle n'est bonne en rien ! Ah si elle s'intéresse aussi à la couture, tu imagine ça ? L'autre soir je l'ai surprise avec un morceau d'étoffe et une aiguille en os entrain d'essayer de se faire une veste ! »
Maman ? Pourquoi tu ne dis plus rien ?
« Oui c'est ça souris donc, tu peux me dire ce que l'on vas en faire de notre fille ? »
Quoi ? Mais je suis jeune, j'ai l'avenir devant moi, enfin...
« Justement c'est de son avenir dont je veux qu'on parle ! »
… papa….
« Ah oui ? Et c'est en la baladant de planètes en planètes que tu vas le faire son avenir ? Tu veux qu'elle soit comme toi ? Une romanichelle intergalactique ? »
« Retire ce que tu viens de dire…. »
« NON JE NE LE RETIRERAIS PAS ! ! REGARDE CE QUE TU NOUS FAIS VIVRE ! ! ! »
PAPA ! ! ! !
Mince, ma bouche a été plus rapide que ma pensée, me voila découverte.
Bon ben découverte pour découverte, autant affronter mes parents maintenant.
« Prends une chaise et assoie toi Opedae » Me lance mon père avec un regard dur, le regard des remontrances. Ca fait longtemps que je ne lui avais plus vus.
« Bien, alors ? Qu'as tu entendu ? » Me demande ma mère, avec une voix égale.
« Ben.. En fait j'ai crue comprendre que vous discutiez de mon avenir papa et toi, et vous n'êtes pas d'accord apparemment »
« C'est le moins que l'on puisse dire ! » Lâcha mon père tout en défiant du regard ma mère.
« Bien puisque tu es là on vas te poser la question »
« Quelle question maman ? »
« Veut tu venir avec moi, me suivre et apprendre mon métier ? Ou bien veux tu rester avec ton père et croupir sur cette planète aride, pauvre et avec peu de ressources ? »
« Arrête ça de suite ! ! ! Cette planète à un riche passé culturel, les fouilles que nous menons nous amènent a découvrir des us et coutumes du passé qui pourraient nous être utile en temps voulu ! »
« Oui c'est bien ce que je disais, ici c'est le passé qu'elle lira, avec moi ce seras l'avenir qu'elle pourras écrire ! »
Ben les revoilà qui se disputent, ça fais pas deux heures que maman est revenue et il ne peut pas s'empêcher de lui crier après. Je reconnais qu'elle n'est pas diplomate, mais quand même après dix mois séparée de nous elle pourrait être plus conciliante et lui aussi. Enfin, de toute façon mon choix était déjà fait, même avant que maman me le propose.
« Maman, papa, je vous aime tout les deux, les longues absences de maman me blessent beaucoup. Papa a toujours veillé sur moi, mais je n'en peux plus de cette planète. J'en ai déjà fait le tour deux fois en speedster… »
« QUOI ? TU ES MONTE SUR UN SPEEDSTER ? MAIS JE T'AVAIS POURTANT FORMELLEMENT INTER… »
« Chéri ? Laisse la finir s'il te plait ! »
« … et je m'ennuie, j'ai envie de voir de nouveaux horizons. Et si je sais ce que fait papa pour le voir tout les jours j'aimerais voir de mes yeux ce que fait maman. Pour ça je voudrais quitter cette planète. »
Je regarde ma mère. Elle a l'air ravie de ma décision…. Tant mieux alors. Je n'ose pas regarder papa, il va m'en vouloir de le quitter comme le fais maman.
« Opedae ? »
Je tourne mon visage vers papa, il a l'air abattu, calme et abattu. Quelle étrange sensation de le voir comme ça.
« Oui papa ? »
Et il m'ouvre ses bras, je m'y réfugie, et y verse de grosses larmes. On se promet monts et merveilles. On s'écrira, il essayera de trouver un holonet pour que l'on puisse communiquer de vive voix. Bref il accepte mon choix et apparemment le respecte. C'est dans ces instants là que je me rends compte à quel point je l'aime.
Le reste de la journée ce passe comme dans un rêve, déjeuner, balade tout les trois dans un désert aride, ma maman qui me dis les qualités des créatures que l'on rencontre (maman je le sais déjà tout ça) papa qui nous dis ce qui as été découvert a tel endroit (papa, ça aussi je le sais, je t'ai assez vu travailler).
Le soir tombe et le dîner se prépare, pour une fois la maison semble vivre sa propre vie, c'est magique.
« Au fait vous partez quand ? »
« Demain a la première heure »
Je reste bouche bée devant la réponse de ma mère.
« Quoi ? Déjà ? Mais pourquoi aussi tôt ? »
« Il ne faut pas perdre de temps l'académie de Bio Génétique est très prisée et l'entrée y est dure. Opedae bien qu'ayant des prédispositions doit se préparer au concours ! »
« Ah ! »
Fut les seuls mots de mon père, faut dire aussi qu'avec du recul, il n'était pas évident de répliquer aux arguments de ma mère.
Sur ces paroles je me dirige vers ma chambre afin d'y préparer ma valise. Que prendre ?
Des vêtements bien sur, tous même. Mon aiguille en os de Gherdse ? Ma peluche Wookie que m'avait offerte maman pour mes cinq ans ? La photo de notre famille ? Le modèle réduit de speedster que m'avait fabriqué un camarade de classe ? Le peigne que papa avait trouvé dans une cantina ? C'est rigolo un peigne mais pas utile quand on possède de belles cornes.
Je jetais un regard circulaire dans ma chambre. C'est donc tout ce que je possède ?
Alors la décision est facile à prendre, tout rentre dans ma valise. Tout mon univers de petite fille me suivra.
Bizarrement le dîner fut calme, mes parents s'échangeaient des banalités pendant que moi je pensais au voyage que j'allais faire le lendemain. Enfin j'allais monter dans autre chose qu'une navette intra planétaire. Une partie de mon rêve qui se réalisait enfin ? Peut-être.
C'est sur cette pensée, celle de voir l'espace par un hublot plutôt que par une fenêtre que je m'endormis.
Le lendemain je fut la première debout, j'en profitât donc pour préparer le petit-déjeuner.
Je finissais mon pain au pavot lorsque mes parents arrivèrent.
« Bonjour papa, bonjour maman, je vous ais préparé votre petit déjeuner, il n'y a plus qu'a le servir ! »
Dis-je tout en joignant le geste à la parole.
Je vivais un rêve éveillé, j'allais connaître le froid de l'espace et la chaleur des étoiles.
Que cette planète me paraîtrait minuscule vue d'un hublot. J'étais aux anges, finalement j'eu le plus beau cadeaux de ma vie pour mes quatorze ans.
« Bon notre transport ne devrais plus tarder maintenant, tu as bien fait ta valise Opedae ? »
Bien sur que j'avais fait ma valise, elle est dans l'entrée depuis que je me suis levée.
« Oui maman, elle est prête »
Je regardais mon père du coin de l'œil, il paraissait faussement enjoué. Papa je te promets que je ne te laisserais pas sans nouvelles.
« Papa ? »
Il leva son visage vers moi, son sourire « tout vas bien, je maîtrise la situation » accroché à ses lèvres.
« Oui ma chérie ? »
« Je….. Je…. Je t'aime ! »
Lui lançais-je avant de me précipiter dans ses bras des larmes coulants sur mes tatouages, les même que les siens, nous nous sommes étreint pendant de nombreuses minutes. Reformulant nos promesses, lui débordant de conseils quant à mon futur voyage et moi disant oui a toutes ses paroles. Enfin un bruit de turbine grandissant me fit penser que j'allais passer beaucoup de temps sans pouvoir revoir mon père et chair et en corne. Je le pressai une dernière fois contre mon cœur, plus fort cette fois ci comme pour imprimer son odeur et sa peau à travers mon corps.
« Il est temps « Espoir » »
Oui maman, laisse moi profiter de papa encore un moment s'il te plait !
« J'arrive maman »
On sorti sur le perron de la maison, une minuscule véhicule rebelle nous attendais, avec a son bord juste le pilote et un mercenaire. Un Wookie et une Twi'lek, quel étrange équipage.
Le Wookie semblait nerveux et jetais des regards nerveux du haut de ses deux mètres, il avait une fourrure blanche qui était grisée par la poussière. Quand à la Twi'lek elle paraissait complètement indifférente de l'endroit ou elle se trouvait. A croire qu'elle était sous sédatif.
Aucuns des deux ne sortirent du véhicule, mais ils nous aidèrent à prendre place à bord.
Mon dernier regard pendant que le Wookie faisait faire demi tour à son engin, fut pour mon père. Les mains dans les poches, le regard droit et fier, mais embué. L'éclat des lunes se reflétait dans ses larmes. Que n'aurais-je pas donné pour ne pas avoir à vivre cet instant. Je critiquais ma mère qui partait courir les galaxies en nous laissant seul la majeure partie de l'année papa et moi, et voila que je faisais de même.
Papa ne m'en veux pas s'il te plait. Je promets de revenir, le plus tôt possible. Tu me manques déjà papa…..
Je n'étais pas sortit de mes pensées que maman me passait nos valises, on étaient dans la navette et haut dans le ciel lorsque je m'aperçue que nous n'étions pas dans une navette de la fédération du voyage, mais dans une navette de la rebellion.
« Maman ? Pourquoi sommes nous dans cette navette ? Et pas dans un transport officiel ? »
« La rebellion met à notre disposition des transports qui nous permettent de ne pas nous soumettre aux contrôles inter galactiques ma chérie. Nos actions ne sont pas très bien perçues par ces bas du front de l'Empire. »
« Mais je croyais que j'allais intégrer l'académie de Bio Génétique ? »
« Oui ma chérie c'est ce que tu vas faire, disons que toi tu n'es pas le problème, mais c'est la marchandise que nous transportons pour la rebellion que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre »
Super, mon premier voyage intergalactique et je participe malgré moi à de la contre bande. Maudits rebelles. Ils n'imaginent sûrement pas les risques qu'ils font courir à ma mère.
Je me réconfortais en observant l'espace et ses mystères. Combien d'espèces animales, humanoïdes, végétales encore inconnues pouvaient bien s'y cacher ? Et toutes ces étoiles qui brillaient et grossissaient, disparaissaient autour de moi, y avaient t'il de la vie autour de toutes ?
Je finis par m'endormir sur mes interrogations…..
DRIIIIIINNNNNN DRRIIINNNNN
« Il y a quelqu'un ? »
Hein ? Quoi ?
Tiens j'étais dans mes pensées encore, voyons voir qui malmène la sonnette de ma maison.
Un humain avec un paquet ? Ben ça alors qui envoie du courrier sans passer par l'holonet maintenant ?
Je me dirige à pas lent vers la porte.
« Oui un instant »
« Mlle Opedae Iado ? »
Je dis oui d'un mouvement de tête, pas envie de discuter ce matin, j'ai encore l'esprit dans mes souvenirs.
« Signez là , ici, là et encore ici »
Je m'exécute, qu'il se dépêche.
« Merci et bonne journée à vous »
Une fois le colis entre mes mains, je lui ferme la porte au nez, au diable les bonnes manières je n'ai pas que ça à faire aujourd'hui.
Je pose le colis sur la table du salon, et part à la cuisine me faire couler une tasse de Kafer bien noir, bien épais. Un délice cette boissons. Compagne de nombreuses nuits blanches à étudier, étudier, étudier… A se demander si je me suis amusée depuis mes quatorze ans ?
Où en étais-je ?
Ah oui je me rappelle…..
…… Ma mère me réveilla pour me dire de me préparer à l'atterrissage sur une planète recouverte d'une forêt luxuriante. Je n'avais jamais vu autant de vert autre part que dans des livres, en voir autant me donna le vertige. Ou alors c'est le voyage que nous venions de faire ?
Certainement. En tout cas j'étais à l'ouest lorsque je posai un pied sur cette planète et malheureusement ce ne fut pas mon second pied qui toucha le sol mais mon menton.
Je me réveillai sur un lit d'hôpital, un mal à la tête comme si on aurait voulu m'enfoncer mes cornes dans le crâne
« Ca y est tu es réveillée ? »
Ma mère à mes côtés, un sourire sur les lèvres. Apparemment ça ne devait pas être trop grave.
« Tu as eu le mal de l'espace, rien de méchant »
Me dit t'elle avant que je n'ouvre la bouche.
Je sortis de l'hôpital dans l'heure qui suivie avec toute une documentation sur les voyages dans l'espace et la répercussion que ça occasionnait à l'organisme. Affolant de voir tout ce que l'on risque juste en quittant le plancher des Rontos..
Je suivis ma mère dans notre nouvelle maison, une vaste maison sur plusieurs étages, et un sous-sol. Ma chambre se trouvait au second, et ma valise était déjà sur mon lit. Un lit grand, que dis-je, grand n'est pas assez fort pour décrire ce lit. Mon ancienne chambre n'aurait pas suffit pour l'héberger. J'avais plus de place qu'il ne m'en fallais pour déballer et ranger mes affaires. Que cette pièce paraissait vide une fois ma valise défaite et mes affaires rangées dans les différents placards.
Il y avait une porte au fond de ma chambre, qui débouchait sur une salle de bain. Je vivais un compte éveillé. Un interrupteur sur le côté de la porte et me voici au milieu d'une forêt avec le chant des animaux. Que c'est agréable tout cet espace, agréable et frustrant aussi. Pourquoi ne pouvais-je pas le partager avec papa ? On aurait assez de place pour tout les trois dans cette maison. Et me revoilà pleurant à chaudes larmes en pensant à mon père. Il me manquait déjà .
J'inspectais un peu plus en avant le mobilier qui composait ma chambre, un lit, des armoires a ne plus en finir, et un bureau a battants.
Je l'ouvris et y découvris une console. Par curiosité j'y posas mes mains, et la voici qui s'active.
---------- System Check--------
---------User : Opedae Iaso------
-------- User Certified -------
------- Bonjour Opedae------
Bonjour la machine pensais-je devant l'holo qui s'affichait devant moi. Mais pourquoi tout ça ?
Bon la machine, tu te tais, et je fermais le battant du bureau.
« Ah tu as déjà fait la connaissance avec ton futur outil d'étude ? »
« Oui si on peut dire ça maman »
« Aller vient au living, j'ai quelqu'un à te présenter »
Je suivis ma mère dans les escaliers, des bruits de conversations montaient du living. Il devait y avoir deux personnes, deux hommes si j'entendais bien.
Maman me précédât afin de me présenter aux deux hommes.
« Messieurs je vous présente ma fille, Opedae »
« Opedae je te présente le professeur Pi'yusre et son assistant le docteur Jhuiskoa »
Les deux se levèrent de concert pour me serrer la main, le professeur était un vieux Mon Calamari et son assistant un Zabrak d'une quarantaine d'années. Ils paraissaient enchantés de me voir. Je ne sais pas ce que ma mère leur avait dis a mon sujet mais ils étaient visiblement impatient de me rencontrer.
« Bonjour……. »
Fut la seule parole que j'eu le temps de dire.
Le professeur Pi'yusre étant partit dans un discours vantant la Bio Génétique et son importance pour le développement futur des espèces. Le besoin vital que leurs recherches devaient être plus en avances par rapport aux imbéciles de l'Empire. Son assistant n'arrêtait pas de me dévisager des pieds à la pointe des cornes. Cette sensation était désagréable au possible, ce qui me fit louper la majeure partie du discours.
Je ne me rendis compte que le professeur avait fini son speech que lorsque maman proposât de me faire visiter le laboratoire. Tout le monde était enthousiasmé par cette éventualité, sauf moi qui était encore embrumée par les évènements récents.
Je les suivis de bonne grâce et on alla au sous-sol de la maison. J'y découvris des machines étranges, des animaux en cages également, avec des codes sur le dessus de leurs prisons de métal.
C'est a ce moment là que je me rendis compte à quel point maman à eu raison de m'amener ici. Avec papa je n'aurais jamais eu l'occasion d'apprendre le métier que je voulais embrasser.
Une fois de plus à la pensée de papa mes yeux s'embrumèrent mais je retins mes larmes.
La visite dura une heure, ou j'appris les fonctions basiques des différentes machines.
Quand nous remontâmes la nuit était tombée et un rendez-vous pour faire les différents papiers nécessaires pour mon intégration à l'académie de Bio Génétique fut pris pour le lendemain après-midi.
Le souper fut rapide, je quittas rapidement maman pour aller jouer avec mon holonet personnel, peut-être que mon père s'en était procuré un.
Vingt minutes après je du me rendre à l'évidence que non. Ce n'est pas grave, j'essaierais plus tard dans la semaine.
Le lendemain matin maman m'envoya en ville chercher quelques fournitures, en me recommandant de ne pas trop traîner, car la matinée allait être chargée pour toute les deux.
C'est donc à pieds que je parcourus les trois kilomètres qui séparaient la base de la ville.
C'est la plus grande ville qu'il m'a été permis de voir de toute ma courte vie, il y avait trois bazars, des terminaux bancaires tout les cents mètres. Je tâtais ma poche là où j'avais glissé la centaine de crédits que m'avait donnée maman pour faire les courses.
Bien sur je flânais de stand en stand m'émerveillant de toutes ces marchandises étalées autour de moi. Jamais je n'avais vue autans d'épices, de nourritures, d'armes ou des robes finement ouvragées au mètre carré.
Je me déplaçais de stands en stands, ne me rendant pas compte du temps qui passait. Le soleil montait inexorablement dans le ciel, et moi je m'émerveillais devant un étal où le marchand vendait des créatures apprivoisées. Je n'en avais vue que dans mes livres, où elles paraissaient beaucoup plus amicales que celles qui se tenaient devant moi. Un bâtiment retins mon attention, grand, large et tout blanc, ce qui contrastait énormément avec le ton ocre/rouge des quelques habitations que je pouvais apercevoir, ou les stands des marchands fait de bric et de broc. Je décidais d'y aller lorsque une détonation se fit entendre suivie de quelques bruits de blasters. Le temps de comprendre ce qui ce passait que le silence tomba comme un linceul sur le visage d'un mort, juste troublé par des bruits de bottes.
« Les rebelles sont appréhendés Major »
Des rebelles ? Dans cette ville ? Je regardais la troupe Impériale malmener quelques individus, essentiellement des Wookie et quelques Rodien. La plus part semblaient ne pas pouvoir bouger. Je ne voyait plus rien de ce qui se passait car une immense forme blanche se mit entre les rebelles et moi.
« Armée Impériale ! Veuillez déclinez votre identité ! »
M'apostropha un Stormtrooper dans son armure blanche, le rendant semblable à la dizaine de ses comparses. Juste un insigne rouge sur le haut de sa manche le discernait des autres.
Apparemment c'est à moi qu'il s'adressait.
« Opedae Iaso monsieur »
Lui répondis-je la voix remplie de peur.
Il se retourna vers un de ses hommes, comme pour lui demander confirmation.
« Affirmatif Major, l'identité est confirmée ! »
« Motif de votre présence sur cette planète ! »
Mais pourquoi ça tombait sur moi ? Si je lui mens il va le savoir, ah maman je te maudis, pourquoi nous as-tu fais souffrir de nombreuses années papa et moi ? Regarde dans la situation où tu m'as mise !
« Motif de votre présence sur cette planète ! D'après mes renseignements vous êtes arrivés hier par un transport non contrôlé ! Expliquez vous ! »
Est-ce qu'ils savent tout de moi alors ? On dirait bien que oui. Bon autant montrer de la bonne volonté.
« Je suis ici pour rentrer à l'académie de Bio Génétique….. Major »
Ma voix tremblait, mais pas mon regard. Néanmoins je n'étais pas rassurée, ma réponses lui suffira t'elle ?
« Pourquoi n'êtes vous pas arrivé par un transport contrôlé ? »
Voila le piège, maman, papa, que dois-je dire ? Et si je m'enfuyais ? Peine perdue ils m'abattraient sans sommations.
« Je ne sais pas, j'ai suivie ma mère… »
« Où habite t'elle ? Quelle est sa profession ? Quel est son nom ? »
Autant de questions posées comme des coups de fouets. Je ne peux pas lui mentir, il le saura. Quelle solution me reste t'il ? Après tout je ne suis pas dans les rang rebelles, enfin, maman m'as un peut forcée la main en m'emmenant ici.
« Nous habitons à l'est d'ici, trois kilomètres environs, elle est Bio Généticienne…. »
« Son identité ! »
Encore le fouet, plus cinglant plus fort celui-la.
« Armfer'uy Iado »
« Merci de votre collaboration citoyenne ! »
Pendant que je restais tétanisée, la troupe s'éloigna de moi. Je n'en croyais pas mes yeux, je venais de subir un interrogatoire en règle. Je tremblais de tous mes membres, en avais-je trop dit ? Maman pourquoi tu m'as fait ça ?
Je ne sais pas combien de temps je suis restée là , essayant de recouvrer mes esprits. Les passants étaient revenus dans les rues et certains me dévisageaient comme on dévisage une bête sauvage. C'est lorsqu'un Humain me demanda si je me sentais bien que je réagi.
« Maman, il faut que je prévienne maman ! ! »
Et je réussi enfin à faire fonctionner mes jambes, vite vite courir, ne pas s'arrêter. Courir a perdre haleine, maman il faut que je prévienne maman. Les soldats semblaient se diriger dans la direction de la base.
Mon dieu, j'avais l'impression de courir au ralentit. Tout étais mou autour de moi, je ne percevais rien, juste le chemin qui se dessinait devant moi de façon flou.
Au bout d'un moment qui me parut une éternité je perçu des volutes de fumée, allais-je arriver à temps ?
Je ne vis pas la forme qui surgit d'un buisson bordant la route, pour se jeter sur moi.
« Il faut que tu fuis, ils ont tout détruit ! Ces chiens d'Impériaux ! Ils ne nous on laissé aucunes chances ! Vite vite vient avec moi il nous faut fuir sur Tatooine ! »
M'apostropha le docteur Jhuiskoa, il semblait dément, les yeux injectés de sang une corne brisée, du sang ruisselant sur son visage. Son image contrastait énormément de celle qu'il affichait la veille. Peut m'importe, seule ma mère comptait à ce moment. Lui n'était rien dans ma vie, juste un visage aperçu quelques heures.
« Aller ne reste pas là ! »
M'invectiva t'il en m'attrapant le bras. Je me dégageais rageusement de son étreinte.
« NON ! IL FAUT QUE JE RETROUVE MAMAN ! »
Lui criais-je au visage avant de repartir au pas de course vers la base.
Quand je suis partie de la ville c'était la peur qui guidait mes pas, maintenant la peur c'est effacé pour faire place à la rage qui me submerge. Rien ni personne aurait pus m'empêcher d'aller où j'allais.
Je ne mis pas longtemps pour arriver devant les ruines encore brûlantes de notre maison. Nulle part trace de ma mère. Ce n'est pas grave, il faut que je la trouve, si je dois soulever blocs par blocs les ruines de la base, peut m'importe le temps que j'y passerais.
C'est en faisant le tour de notre maison pour essayer un moyen d'y entrer que je la vis.
Moment d'apocalypse, elle était là , gisant de tout son long dans une flaque de sang. La terre autour d'elle était poisseuse. De la fumée s'échappait de son corps.
Je m'agenouillais à ses côtés.
« Maman… »
Dis-je dans un murmure, ne pouvant retenir mes larmes. Qui pourrait ne pas pleurer devant un tel spectacle ? Ma rage s'effaça pour laisser place à un profond sentiment de mélancolie.
Je ne pus m'empêcher de bercer ma mère contre mon cœur. Son corps était encore chaud, mou, je sentais encore son parfum malgré tout.
Cette odeur ne me quitterait plus je le savais au plus profond de moi-même….
… Combien de temps c'est écoulé a genoux serrant le corps de ma mère ? Je ne le sais pas, quand je repris conscience, elle était devenue froide et dure, mes jambes me faisaient mal… Maman…. Une fois de plus mes larmes affluèrent sur mes joues et elles formaient des sillons en tombant sur le cou de ma mère.
« Maman, je dois te laisser, ne m'en veut pas. Je promets de te venger, ces chiens de rebelles t'on lâchement abandonné alors que tu servait leur cause. Mais je sais où ils sont aller. »
« Je t'aime maman »
Furent les dernières paroles que je lui dis. Je n'avais même pas été capable de lui dire de son vivant. C'est dingue comme le fait de lui dire ne me soulage pas plus. Pourquoi ne lui ais-je pas dis alors qu'elle aurait pus y répondre ?
Je parti de la base en ruine ne pouvant rien emporter que ce que j'avais sur moi, c'est-à -dire un pantalon, un tee-shirt, et deux cent crédits.
Sur Tatooine Jhuiskoa m'a dit ? Bien j'irais là bas, ce sera le premier à payer pour les autres.
Les rebelles avec leur beau discours sur la solidarité, ils sont beaux. Ma mère est morte pour leur cause, elle est où leur solidarité ? Du vent tout ça !
C'est sur ces paroles que j'arrivai au spaceport. Voyons, alors, un terminal de voyage, Tatooine Mos Eisley ou Mos Espa ? De toutes façons il vas me falloir trouver un autre moyen, c'est hors de portée pour ma bourse.
« Envie de voyager jeune Zabrak ? »
Me demandas d'une voix amusée un vieux Trandoshan, vieux mais immense comparé à mon mètre soixante.
« Il faut que je me rende sur Tatooine le plus vite possible »
Lui répliquais-je d'une voix irritée.
« Et tu n'as pas le moindre crédit je suppose hein ? Tu as de la chance j'ai un travail pour toi, qui te permettra de partir dans l'heure ! »
« Du travail ? Au point ou j'en suis pourquoi pas »
« Très bien, tu n'es pas bête pour un tête cornue, il faut juste que tu livre ce paquet à un de mes contact au spaceport de Tatooine. Le hasard fait bien les choses non ? »
Je n'aimais pas le sourire qu'il affichait, cette face d'écaille me mettait mal à l'aise, mais je n'avais pas le choix.
J'acceptais donc, et il me paya mon billet pour Tatooine.
Le voyage se passa bien, pas de contrôles à l'embarquement. Le plus dur fut à l'arrivée. Décidément je ne supportais pas les voyages inter galactiques. Une fois de plus je me réveillais à l'hôpital, avec un mal à la tête insoutenable.
Une main se posa sur mon avant bras, elle étais chaude et douce. Je tournais mon regard dans sa direction et aperçus une Zabrak à la peau noire comme l'espace. Elle ne me regardait pas et son visage était fermé. Impossible d'y lire une quelconque expression. Elle faisait son travail. Ses gestes étaient nets et précis. Je ressenti une légère piqûre au niveau de mon avant bras et de suite ma tête allait mieux. Merci, merci de me délivrer de cette souffrance.
Elle allait s'en aller quand je la retins par le bras.
« Merci, je ne ressens plus rien maintenant »
« Juste le mal de l'espace, les symptômes étaient évident chez vous, surtout que nous vous avons ramassée au pied de la navette. »
Pas une once de sentiment ne perçait au travers de cette voix. Elle était professionnelle, froide et distante. Pourtant ses yeux contrastaient avec sa voix.
Elle me détaillait des pieds aux cornes. Cette impression d'être observée, jugée, pesée par ce regard me troubla, mais ne m'offusqua pas la moindre du monde.
Bizarrement je sentais que je pourrais m'attacher à elle. J'avais besoin de nouer un contact, je n'avais que quatorze ans et déjà orpheline de mère. Une force au fond de moi me poussa à surmonter ma peur.
« Je m'appelle Opedae et vous ? »
Elle s'arrêtât net. Je sentis que je n'aurais pas du poser cette question, voila que je voulais nouer un contact et sur cette question posée aussi abruptement je risquais de perdre toutes mes chances. Elle me regarda encore plus longuement cette fois ci, ce qui eu pour effet de me mettre encore plus mal à l'aise.
« Valilith, je m'appelle Valilith »
Et elle s'en retourna auprès des patients comme si de rien n'était. J'en étais encore bouche bée. Valilith donc ? Bizarre comme nom pour une Zabrak. C'est pas grave, je venais de franchir un pas, peut être un jour deviendrons nous amies toute les deux. En attendant il me fallais quitter cet hôpital d'une pour finir le travail que l'on m'avais donné et de deux, il me fallais retrouver ces rebelles. Je ne sais pas comment je pourrais m'y prendre.
J'en étais là dans mes pensées quand quelqu'un me tendis mes affaires.
« Tien voila ce que tu avais sur toi »
C'était elle, qui me portait mes affaires. Parlons en de mes affaires, un pantalon et un tee-shirt tellement sale et encore tachés du sang de ma mère qu'ils pourraient tenir l'un sur l'autre sans difficulté.
« Et voici de quoi t'habiller un peu mieux, c'est pas facile d'être seule »
Et elle me tend une petite enveloppe.
« Merci »
Furent les seuls mots qui sortirent de ma bouche, je n'ai pas le temps de dire autre chose que la voila qui repart vaquer à ses occupations.
Et me voici devant le spaceport de Tatooine, un Trandoshan me regard depuis un petit moment, est-ce lui le contact ? Je m'approche de lui, vaguement inquiète. Il ne me quitte pas du regard. Ca ne peut être que lui, c'est le seul Trandoshan à la ronde.
« Bonjour monsieur, je cherche… »
« Chuuuut, n'en dis pas plus et suis moi »
J'obtempère, on se retrouve très vite dans un endroit non fréquenté. Je ne me sens pas rassurée mais je n'ai pas le choix.
« Donne moi le paquet vite ! »
Je lui remet, il le soupèse le renifle, le regarde d'un œil méfiant.
« Tu l'as ouvert ? Tu sais ce qu'il y a dedans ? »
Son regard est froid, et sa main tient maintenant un couteau que je ne lui avais pas vu avant.
Me voila dans de beau draps, je suis seule sans défense face à cet homme reptile, qui apparemment ne se gênerait pas pour me faire sentir le froid de sa lame.
« Non, non je l'ai juste porté »
« Bien, vas t'en maintenant et oublie ce que tu viens de voir ! »
Comment ne pas lui obéir ? Bien sur que je veux l'oublier lui et son colis. Qu'en ais-je a faire ? Tout ce que je veux c'est retrouver ceux qui ont trahis ma mère.
« Tu ne pars pas ? »
« Juste une question »
« Hum ! »
« Où puis-je trouver les rebelles ? »
« Des rebelles ? Ne te frotte pas à plus fort que toi petite ! »
« Je ne veux pas m'y frotter je veux juste retrouver le docteur Jhuiskoa »
« Tente ta chance vers le sud, mais je serais toi j'irais voir les soldats de l'Empire si tu as des informations pour eux, ils payent bien les renseignements »
Aller voir les soldats de l'Empire ? Pourquoi pas, eux ils doivent savoir des choses, et peut être me diront t'ils ce que je veux savoir. C'est décidé j'irai les voir.
Sur le chemin que les passants m'avaient indiqué pour me rendre dans les quartiers de l'Empire je tâtais l'enveloppe que j'avais dans la poche. En sortant de l'hôpital j'étais tellement pressé de me débarrasser du colis que je ne l'avais pas ouverte. Qu'avais pu donc me donner cette Zabrak. Valilith, décidément quel étrange nom, m'y ferais-je un jour ?
Je m'arrêtais pour l'ouvrir et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Il y avait là cinq miles crédits intergalactiques, et une petite carte.
Soit prudente, ici on se méfie des inconnues, aussi belle soit t'elle.
Si tu ne sais où aller mon adresse est au dos de cette carte.
V.
Effectivement au dos de la carte il y avait une adresse de marquée.
Je m'empressait de ranger du mieux que je le pouvais l'argent que m'avait donné celle qui était une inconnue il y a quelques heures à peine. Etais-ce possible que je me soit faite une amie ? Elle paraissait si distante, si froide. Ca devait être à cause de son travail.
Il faudrait que j'aille changer d'habits au plus vite, maintenant que j'ai de l'argent.
Je décidai donc de faire un détour vers les étals des tailleurs pour me rendre plus présentable devant l'Empire.
Une fois de plus la richesse et la diversité des étals me subjuguèrent. Je m'arrêtais devant le stand d'un marchand Rodien. Celui-ci avait des vêtements banals mais fonctionnels. Je décidas donc de lui acheter des habits neuf ainsi que des chaussures. Que c'est agréable de ne plus sentir le sable s'insinuer entre mes orteils.
Me voici fin prête pour aller rencontrer les gens de l'Empire. C'est avec appréhension que je m'approchais d'un officier.
« Bonjour monsieur »
« Bonjour civile, que voulez vous ? »
Bien, il ne faut pas que j'y aille par quatre chemins. Lui dire ce que je veux et voila.
« Je recherche un rebelle, plus précisément le docteur Jhuiskoa »
Il me regarde sans rien dire. Croise et décroise les bras sur sa poitrine. Apparemment il hésite sur la marche à suivre. C'est sur que d'aller voir les Impériaux et leur demander où se trouve un Rebelle ça ne doit pas courir les rues.
« Cette information est classée et si j'ai un seul conseil à vous donner ce serait celui-là :
Si vous voulez combattre les rebelles engagez vous et jurez fidélité à l'Empereur.
C'est tout ce que j'ai à vous dire »
Me voila conne comme deux ronds de flan, a quoi pouvais-je m'attendre en allant ici ?
J'allais faire demi-tour quand il m'adressa la parole à nouveau.
« Vous semblez désorientée. En vous inscrivant dans l'armée Impériale vous serez formée au métier que vous souhaitez, a condition bien sur que ce métier serve l'Empire.
Etes-vous intéressée ? »
Je regardais mon interlocuteur, ne sachant quoi dire, d'abord une inconnue me donne une somme rondelette de crédit, maintenant on me propose de me payer ma formation. Ma tête recommençait à me faire mal.
« Bien sur, vous aurez un logement dans nos quartier, et vous toucherez une petite solde pour parer à vos besoins les plus courants. »
« Bien, je fait comment pour intégrer l'armée Impériale ? »
« Rien de plus simple, suivez moi »
Et me voici dans un bureau. Sobre, rien de superflus. Un portrais de l'Empereur accroché au mur entre deux cartes de Tatooine. Sur le bureau un chevalet : - Recruteur Impérial-
« Voila mettez ici votre identité, age, sexe et la profession que vous souhaitez acquérir, et signez en bas de la page 1 2 et 3 »
« C'est tout ? »
« C'est suffisant pour nous »
Et me voila entrain de remplir ce formulaire qui me lit à vie avec l'Empire.
NOM : Iaso
PRENOM : Opedae
AGE : 14
SEXE : Féminin
PROFESSION : Bio Généticienne
Signer maintenant ? La page une, voila c'est fait, la deux aussi, j'hésite sur la page trois. Cette signature me liera à tout jamais. Aurais-je un jour une alternative pour remplir la mission que je me suis donnée ? Peut être pas mais je dois m'en donner les moyens, et l'Empire est un moyen comme un autre. Peut être le meilleur d'ailleurs. Aller met la donc cette troisième signature.
« Voici »
« Bien, voyons voir……. Hum carrière judicieuse, nous avons besoin de gens comme vous »
La belle jambe
« Voici les formulaires pour que vous alliez chercher votre paquetage. Les cours commenceront la semaine prochaine, soyez brillante et disciplinée et tout ce passera bien.
Votre formation va être longue. Une fois celle-ci finie vous serez affectée dans une unité.
En attendant vous serez dans l'académie. Lors de votre dernière année d'étude vous pourrez si vous en avez la possibilité habiter une maison individuelle à condition que celle-ci ce trouve proche de nos quartier. »
Me voici donc en route vers mon destin…
C'est les larmes coulant sur mes mains que je revins à moi.
Voici comment ma vie a basculée à mes quatorze ans. Quand j'y repense, trois jours après mon anniversaire je me suis enrôlée dans les forces Impériales, on peut rêver mieux comme cadeau d'anniversaire non ?
A y réfléchir ça a été plus facile que je ne me l'imaginais. Mon intégration c'est faite en un quart d'heure chrono en main. Quand je pense tout ce qu'ils on fait pour moi alors que j'étais une illustre inconnue, et non humaine de surcroît. Peut être on t'ils menés une enquête sur moi ? De toutes façons, après ces années passées dans leur locaux, ils doivent bien tout savoir sur moi, pourquoi ne me posent t'il pas des questions sur ma mère ? La patrouille à bien du faire son rapport ce jour là non ?
Enfin je ne regrette pas mon choix, je suis toute proche de mon but. Durant mes années d'études j'ai pus côtoyer Valilith, elle s'est montrée d'une grand aide pour moi. Distante quand j'avais cour avec elle en Expérimentation Médicale, mais toujours un regard gentil, un mot dans mon vestiaire. Et surtout, toujours un cadeau pour mes anniversaires.
Heureusement qu'elle était là , ce fut pendant ces longues années mon seul soutient. Les garçons de la base se montrèrent odieux avec moi. Soi disant que j'étais une non humaine et donc inférieure par rapport à eux.
Je soupçonne d'ailleurs nos instructeurs de me retirer des points du fait de ma race lors des examens mensuels. Peut importe je suis sur le point de réussir. Encore quelques jours et j'intègre l'unité « Alliance Des Seigneurs » Quel nom bizarre, mais bon je ne suis pas les petits papiers de l'Empereur.
A ce moment la je m'aperçue que j'avais le colis que l'on m'avais apporté ce matin entre les mains. Qu'y a-t-il dedans ?
Des gâteaux, avec une carte ? Qu'y a-t-il de marqué sur la boite ?
--« Le dessert de Valilith »--
Je sourie maintenant, merci Valilith une fois de plus tu n'as pas oublié. Que me marques tu dans ta carte ?
Encore une année de passée avec toi, la huitième exactement. Tu en as presque finie avec tes études. Je suis fière de voir comment tu as progressée par rapport à notre première rencontre.
Je sais également que dans deux jours tu pars rejoindre ta nouvelle unité sur Naboo, nous séparant l'une de l'autre. Mais ne t'inquiètes pas, nous nous reverrons bientôt.
Avec Amour, Valilith
Merci, merci beaucoup Valilith.
Bon anniversaire moi, déjà vingt deux ans et si proche de la fin.
Demain ? Dans deux jours ? Dans un mois ? Six mois ? Je ne le sais pas mais je le ressens.
Si j'essayais de contacter papa. Peut être aurais-je plus de chance aujourd'hui que tout les autres jours qui m'on vue devenir femme, comme j'aurais aimé que ce soit lui qui le voie….
Excusez moi si je ferme la porte ici, je voudrais rester en tête à tête avec papa…. Enfin si j'arrive à le joindre.
Au revoir, aujourd'hui j'ai vingt deux ans, en aurais-je vingt trois ?
Aller allez vous en s'il vous plait, laissez moi seule.
Merci.
Opedae.
