Bienvenue à l'Académie

De nobles conteurs, à l'esprit empli de légendes et de hauts-faits, parcourent souvent notre belle place ! Venez les écouter !

Messagepar Volna » Sam 31 Juil 2004, 22:00

Choisir. Ce mot résonnait dans la tête de Sophen comme le son d'une cloche dont le sonneur aurait décidé d'en faire entendre le bruit depuis le coucher jusqu'au levé du soleil. Tournant et retournant dans son lit, le sommeil toujours tardait à venir le prendre. Cinq jours avaient passé depuis leur arrivée à l'académie. L'aube du samedi matin començait à poindre des rayons d'une lumière timide à travers les rideaux de sa chambre et il n'avait toujours pas dormi. Il se réjouissait que le samedi et le dimanche soient chaumés à l'académie car il savait qu'il serait incapable de soutenir son attention aujourd'hui.

Tout semblait avoir été si simple pour ses camarades. Zou avait décidé de devenir enchantresse mais devant les difficultés de l'art de incovation elle décida de devenir empathe. Cependant elle n'aimait pas porter la robe elle se retourna donc vers la profession de championne. Tout ceci en moins d'un jour. Puis elle compris en voyant évoleur Melle Blathnaid qu'elle pourrait écouter aux portes avec une extrème facilité si elle devenait une ombre. Mais la complexité des poisons la découragea. C'est alors qu'elle eut une révélation. Le bruit de la corde d'un arc qui claquait dans l'air. Son choix était donc pour l'instant fixé sur la profession de ranger.

Korac lui, avait un esprit beaucoup plus direct. Sa robuste constitution le prédestinait à être guerrier. Son père était finelame, il serait donc finelame et son raisonnement ne souffrait pas la moindre faille.

Pour Mori, il n'y avait aucune interrogation en suspent. Il avait passé ces cinq jours auprès de Melle Sébias, la maitresse barde, et avait déjà commencé sa formation.

Trilden, le sylvain qui partageait leur chambre, avait également une voie toute tracée. Son amour des plantes l'avait poussé vers la voie d'animiste et lui aussi n'avait pas eu à se poser vraiment la question.

Au plus grand désespoir de Sophen, même Moko avait fixé son choix et semblait s'être lié d'une grande amitié avec le professeur Aodh. Et en y réflechissant, ils allaient parfaitement bien ensemble.

Toujours seul face à son indécision, Sophen décida de se lever et d'aller faire un tour dans le jardin. Il était d'une importance plus que concéquante et avait provoqué chez tous la même question. Comment un tel jardin pouvait exister au coeur même de Tir Na Nog sans en occuper une grande partie de la surface. Quand il leur avait montré le parc, le lendemain de leur arrivée, Lobais s'était lancé dans une longue explication sur ce qui existait, n'existait pas et ce qui existait sans exister. Sophen n'avait pas tout compris mais il saisi que l'académie, probablement grâce à un sortilège très puissant, possédait une entrée dans Tir Na Nog mais que les locaux de l'école se trouvaient dans un autre endroit extrèmement éloigné de la capitale. Ce lieu était tenu secret.

Un soleil rouge sortait timidement du lac, il y avait même un lac, et Sophen dû se protéger les yeux de la main. Dans la fraicheur matinale, il s'adossa à un cèdre centenaire et se perdit dans ses pensées.

L'académie était presque vide en cette fin de semaine, ils avaient été autorisés retourner dans leur famille pour la seule et unique fois avant quatre mois. Date à laquelle ils seraient autorisés à partir pour deux semaines. Seul les élèves habitant loin de Tir Na Nog étaient restés à l'académie. Des élèves tels que Zou, Korak ou Trilden qui n'avait pas dit d'où il venait mais probablement d'Hy Basril, ce qui n'était pas la porte à côté. Quant à lui, il savait que ses parents, comme tous les ans à cette époque, étaient partis à la foire d'Océanus Hesperos, sur Atlantide et ne seraient pas revenus avant plusieurs jours.

Ses reflections reprenaient leur fil. Il ne se sentait pas la carrure pour être un bon guerrier. Il n'avait également jamais rien entendu à la magie. La furtivité? Il en rit sous cape. Il avait réussi à réveiller Korac et Trilpen juste en sortant de sa chambre.

- PARLE TE DIS-JE!

Tiré de ses pensés en sursaut, Sophen risqua un regard derrière le cèdre. Le Général Mac Nölm était au bord du lac. Il tenait un lurikeen dans ses mains. Il l'avait décollé du sol et le secouait violemment.

- TU VAS ME L'AMMENER MORTE OU VIVE! ET SI TU ME L'AMMENES VIVE JE LA TUERAI MOI-MÊME!

Il était dans une rage folle. Le lurikeen parlait mais Sophen n'entendait pas ce qu'il disait.

- JE ME FICHE DE QUI EST BRIGIT! C'EST MOI LE MAITRE ICI ET JE T'ORDONNE DE M'OBEIR!

Il laissa le petit homme tomber au sol et celui-ci disparut aussitôt, absorbé par les ombres mourrantes qui entouraient le lac. Le soufle court il s'adossa à nouveau au cèdre. Brigit! Il veut tuer Brigit!

La panique s'empara de lui. Essoufflé et trempblant il se précipita vers le dortoir. Il tomba nez à nez avec Zou qui, réveillée, avait décidé que Korac lui tiendrait compagnie ce qui ne semblait pas particulièrement enchanter le Shar aux yeux encore pleins de sommeil. Sophen ne savait pas exactement combien de temps il avait passé à rêvasser au pied du cèdre mais vraisemblablement bien plus longtemps qu'il ne l'avait cru à priori.

Il leur raconta en détail ce qu'il avait vu. Les autres en restèrent coi. Zou, la première prit une décision. Celle de prendre une décision mais autour d'un petit déjeuné.

- Tu crois qu'il veut tuer Brigit? demandait Korac entre deux bouchées de main.

- Chest évident, poursuivait Zou qui dévorait de bon coeur, et les voix que nous avons entendues l'autre jour, che doit être des chents qui veulent défendre Brichit.

- Nous devons en parler à quelqu'un! conclut Sophen, Pourquoi pas M. Lobais?

- Mais il est gâteux! objecta Korac.

Zou sauta sur la table, fit face au jeune shar et protesta avec une forte véhémence.

- Il est pas gâteux, postillona-t-elle, chest un grand chorchier!

- D'accord, d'accord, céda Korac en s'essuyant le visage, mais avale ce que tu as dans la bouche avant de me parler s'il te plait.

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tous les trois dans le bureau de Lobais à exposer leur cas au petit lurikeen qui les écoutait avec la plus grande attention. Quand ils eurent fini, il se leva, contourna son plan de travail et s'approcha d'eux. Il resta immobile un instant puis éclata de rire.

- Hi hi hi, j'adore les blagues de bon matin, s'exclafait-il, les blagues de bon matin. Puis il poursuivit d'un ton très sérieux et très doux. Le général est l'un des plus grands héros d'Hibernia, vous devez avoir mal compris.

Toutes leurs protestations et tous leurs arguments n'y firent rien. Lobais semblait dévouer à Mac Nölm une loyauté sans faille. Il finit par les congédier en les assurant que tout ceci n'était rien de plus qu'une méprise et que la Reine Brigit n'avait rien à craindre du Général.

De retour à la salle commune des dortoirs ils débattirent encore longuement de leur conversation avec Lobais. Mais aucun d'eux ne savait ce qu'il leur convenait de faire.

- Il ne nous reste plus qu'une solution, conclut Sophen après un long moment de silence, nous devons trouver à qui appartenait les voix que nous avons entendu dans le couloir.

Ils tombèrent d'accord et ce qu'ils convinrent d'appeler "La Chasse aux Voix" commencerait dès le lundi matin.

A suivre.
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Messagepar Tycred » Dim 01 Août 2004, 0:40

jaodre, j'ais hate de savoir la suite avec mac Nölm
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Messagepar Tower » Lun 02 Août 2004, 21:38

(l'avant dernier texte avait un gout d'Harry Potter mais le dernier redonne de l'originalité au texte, j'avoue je préfère ^^)
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Messagepar Volna » Mar 03 Août 2004, 15:38

Le temps avait passé. Nos jeunes aventuriers avaient intégré l'académie depuis deux mois déjà et ils avaient atteint le dixieme cercle du savoir. Une sorte de routine lassive s'était installée. Un train train rythmé de cours, d'exercices et de travail personnel constituait désormais leur quotidien.

"La Chasse aux voix" s'était jusqu'ici avèrée infructueuse et Sophen, Zou et Korac commençaient à désespérer de ne jamais savoir à qui elle appartenaient. Cependant, leur pensées étaient en ce moment accaparées par un autre soucis. Le dixième cercle signifiait l'arrivée imminante de la première épreuve.

On leur avait expliqué que pour assoir leur qualifications, ils devaient se rendre, tour à tour et par petits groupes, dans la Tombe de Muire et y passer une nuit.

Sophen avait finalement décidé de devenir druide. Il avait fait ce choix au début par résignation car il ne se sentait pas le coeur de devenir autre chose. Mais a force d'étudier avec le professeur Daray il lui venait, petit à petit, un véritable amour pour l'art de la guerrison.

Il se surprenait souvent, après les cours, dans les dortoirs ou dans le parc, à soigner avec avenance les petites blessures de ses camarades. Une coupure par ci, une égratignure par là. Il n'était plus rare pour lui de voir d'autres élèves se présenter le soir dans sa chambre et lui présenter leur petits malheurs acquis par maladresse ou à l'entrainement.

C'était bien souvent le cas de Korac qui revenait de ses cours couvert de bleus et d'échimoses. Il souhaitait tellement que son père soit fier de lui qu'il se jettait coeur et âme dans sa formation, ne prenant presque aucun soin de lui même. C'était devenu comme un rituel, chaque soir, le jeune shar rentrait dans sa chambre brisé et courbattu, il s'allongait sur son lit et Sophen passait un bon moment a le panser, le frictionner et à incanter quelques sorts de soins. Et biens rares étaient les maux qu'il ne parvenait pas à soulager.

Cependant ça n'avait pas été le cas ce soir. Leurs professeurs, aujourd'hui, avaient passé le temps qui leur était imparti à mettre leurs élèves en garde contre les dangers de la Tombe de Muire. Ils leurs avaient expliqué que Muire était à l'origine un tombeau bâti pour Quillan Muire, un noble local, ainsi que pour toute sa famille et sa cour.

Cependant les exactions et la cruauté de Quillan Muire lui valurent de s'attirer une punition divine. Il fut enterré là avec les siens mais jamais il ne trouva le repos. Le tombeau était désormais habité par les famtômes des Muire et de leurs suivants ainsi que par un certain nombre de créatures plus repoussantes les unes que les autres.

Debout devant l'entrée du donjon, il se remémorait ce qu'avait dit Daray. "Entrez, trouvez vous un petit coin tranquil, installez votre bivouac et dormez. Le lendemain vous ressortez et l'épreuve est terminée. N'essayez pas de vous enfoncer dans les profondeurs ni de vider Muire de la puissance maligne qui y vit ce n'est pas ce que nous vous demandons. Nous vous demandons juste de survivre."

Survivre, cette dernière phrase ne l'avait pas rassuré du tout, même si vraisemblablement, ça avait été le but de son professeur. Sophen, Zou, Korac, Mori et Trilden avaient décidé de tenter l'aventure ensemble. Cependant les groupes pour l'épreuve devaient être composés de huits membres. Vint donc se greffer à leur compagnie une celte qui partageait la chambre de Zou qui était empathe et qui portait le nom de Tickel. Et au plus grand désespoir de Sophen ils avaient aussi hérité de Moko et de son amie elfe au yeux de rapace qui s'appellait Berthe et qui était enchanteresse.

Ils étaient les premiers à passer l'épreuve et alors que le soleil déclinait à l'horizon, ils restaient là, devant l'entrée du caveau, nul ne voulant prendre la décision d'y entrer.

A suivre.
Dernière édition par Volna le Jeu 05 Août 2004, 0:58, édité 1 fois.
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Messagepar Volna » Mar 03 Août 2004, 17:04

(HRP: Là je joue de malchance. J'ai posté cette partie du texte par erreure de clic, je l'ai édité pour mettre la fin. J'avais donc écrit la suite dans la foulée mais une fausse manoeuvre m'a appris quelque chose de très important. Il ne faut pas appuyer sur échap lorsqu'on post sur un forum car le texte s'efface. Environ deux heures de travail sont parties en fumée. Je n'ai pas le courage de le réécrire tout de suite donc la suite viendra un peu plus tard :( )
Dernière édition par Volna le Mer 04 Août 2004, 14:46, édité 1 fois.
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Messagepar Tower » Mer 04 Août 2004, 13:20

(arf courage Volna)
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Messagepar Volna » Jeu 05 Août 2004, 3:14

- Bon, il va faloir se décider, dit Sophen sans conviction.

- Oui, répondit Korac sur le même ton.

- Regardez moi ces lâches! s'exclama Moko, Ce n'est qu'une vieille caverne ses seuls dangers viennent du fait qu'elle est sombre et glissante à cause de l'humidité. Toutes les histoires qu'on nous a raconté n'étaient destinées qu'à nous effrayer. A donner à cette soit disant épreuve, l'illusion qu'elle comporte un danger quelconque. A l'académie de Domnan, jamais on ne nous aurait fait participer à ce genre de mascarade! Ecartez vous bande de trouillards!

Bousculant Sophen il entra dans le caveau d'un pas décidé.

- Bande de trouillards! répéta Berthe avant de lui emboiter le pas.

Les autres se regardèrent un moment sans rien dire puis entrèrent un par un dans la caverne.

- Vous vous êtes quand même décidés! leur lança Moko en les voyant arriver. Mais sa voix avait perdu son assurance et sa superbe.

L'endroit était sombre, froid, humide et lugubre. Le sol était composé tantôt de dalles richement hornementées, tantôt de pavés mal assemblés et instables. Le plafond était une voute de pierre nue ça et là soutenue de pilliers. Les pieds crissaient sur de petits cailloux qui avaient dû tomber des murs et des arches. Ils leurs donnaient la désagréable sensation de marcher sur un tapis de vermine.

Ils descendirent donc le grand escalier qui s'ouvrait devant eux et qui s'enfonçait dans les ténèbres. Au bas de celui-ci, la lumière extérieure ne leur parvenait plus que très peu de l'entrée et donnait un caractère encore plus effrayant au couloir qui s'offrait à eux.

- On nous observe, gémit Zou qui se collait à la jambe de Korac, le gènant considérablement pour marcher.

Comme s'était désormais devenu leur habitude, le shar se pencha et prit la petite lurikeen sur son épaule. Moko gromela quelque chose d'incompréhensible, Berthe pouffa d'un rire étouffé et il poussa Korac en avant.

- Allons, avance bête de somme!

Le shar se retourna et le fusilla du regard. Moko le soutint mais n'osa aucun nouveau commentaire. Ils poursuivirent donc leur progression en silence.

Quand l'obscurité fut telle qu'ils n'y voyaient plus rien, Korac donna sa torche à Zou pour que celle-ci l'allume. Sophen se fit la réflection que ces deux là, de plus en plus, commençaient à agir comme s'ils étaient deux parties de la même personne. Communiquant sans se parler et devinant toujours ce que l'autre pensait. Ce phénomène entre eux était de plus en plus fréquent.

Une lumière blafarde et timide dansa bientôt sur les murs. C'est alors qu'ils les virent. Le coeur de Sophen s'arrêta de battre. Zou bondit de l'épaule de Korac et disparut dans les ombres. Moko laissa échaper un gargouillement.

Elles étaient devant eux. Non elles étaient autour d'eux. Au moins une bonne dizaine. De gigantesques araignées aux yeux de nuit les regardaient fixement. Elle étaient toutes plus grande que Zou et la plus massive dépassait largement la ceinture de Moko qui était le plus grand du groupe.

Mori ne dit rien. Ce qui était le signe chez lui d'une terreur extrème. Berthe et Tickel s'étaient figées les mains sur la bouche. Trilden, quant à lui, s'était subitement plongé dans la contemplation du mur le plus proche de lui.

- Quelle horreure, commenta Korac tout en tirant l'une de ses lames.

Il avait été le premier à reprendre ses esprits et, une épée d'une main, sa torche dans l'autre, il commençait à jeter un regard circulaire dans la salle et Sophen comprit alors qu'il évaluait ses chances pour le combat.

Il observa le visage de son ami et ne le reconnu pas. Lui toujours gentil, patient, parfois un peu mou même lorsqu'on l'ascitotait, il arborait une expression radicalement différente. Les traits figés, les yeux grands ouverts, les sens aux aguets, un léger rictus de concentration lui vint au coin des lèvres.

Et Sophen comprit tout à coup pourquoi Moko ne l'avait pas provoqué davantage tout à l'heure, pourquoi, lorsqu'il était victime de colibets, et sa gentillesse placide lui en avait valu quelques uns, ils ne venaient jamais d'élèves partageant ses entrainements au corps à corps. Il comprenait pourquoi Zou, qui étudiait le combat à deux armes avec lui, se réfugiait toujours dans ses jambes quand elle avait peur.

Il comprit alors, que son ami, celui qui acceptait sans rien dire qu'il lui soigne ses blessures tous les soirs serait dans un avenir proche, non était déjà un farouche guerrier capable d'endurer bien des supplices pour atteindre son but, pour remporter la victoire. Il comprenait ce mélange de respect et de crainte qu'il avait senti chez ses condisciples lorsqu'ils le saluaient le matin. Korac serait un jour une légende. Ses exploits seraient un jour contés au coin du feu de la grande salle dans la taverne de ses parents. Sophen en était intimement persuadé.

Le shar lui donna sa torche et tira sa seconde épée.

- Zou? appela-t-il sans détourner son attention une seconde.

Le bruit d'une fleche qu'on encoche fut la seul réponse qu'il reçut et il ne semblait pas en attendre d'autre. Il semblait vouer à sa petite compagne une confiance et une loyauté sans faille. Doucement il s'avança vers la troupe d'araignées qui lui barrait le chemin.

Sophen se tourna vers ses autres compagnons qui n'avaient toujours pas bougé.

- Préparez vous! leur lança-t-il et il commencèrent à marmoner leurs incantations.

- Un instant, dit calmement Trilden.

Et s'était comme s'il avait brisé leur concentration en une parole. Aux regards interrogateurs des autres il ne répondit rien mais leur désigna le mur qu'il contemplait déjà depuis un moment. Et plus précisément les mousses et lichens qui tachetaient de sombre la pierre de la paroi.

- Regardez, elles sont pâles. Il n'y à jamais de lumière ici. Les bêtes ne nous attaqueront pas.

- Par les Dieux nous voilà sauvés! railla Moko, Tu ne crois pas tout de même pas que ces horreures vont nous laisser passer si facilement?

Il tourna vers lui un regard plein d'incompréhention. Tirant sa torche de son sac il l'alluma et s'adressa à lui comme on s'adresse à un enfant qui n'arrive pas à comprendre un concepte simple.

- Biensûr que non qu'elles ne vont pas nous attaquer. Regarde.

Tenant sa torche bien haut il s'avança droit sur les arachnides d'un pas décidé. L'air contenu dans leur poumons sembla geler d'un coup à l'idée d'un sylvain déchiqueté par une horde de monstruosités grouillantes. Mais à leur grand étonnement il n'en fut rien. Celle-ci s'écartèrent sur son passage.

- Les mousses sont très pâles, comme je disais tout à l'heure, expliqua-t-il. Il n'y à jamais de lumière ici. Ces araignées n'ont même sans doute jamais utilisé leurs yeux pour percevoir leur environnement. Et tout d'un coup, nous arrivons avec de la lumière et du feu. D'instinct, les animaux savent avoir peur du feu et nous les mettons face à des sensations qu'elles n'ont sans doute jamais eu et qui donc leur font peur. En fait, elles sont bien plus effrayées que nous.

Et comme pour illustrer ses propos, il agita sa torche devant un petit groupe d'araignées qui s'enfurent aussi vite que leur huit pattes le leur permettaient. Replongeant dans son mutisme habituel, Trilden repris la marche, laissant ses compagnons abassourdis.

Ils allumèrent donc autant de torches qu'il le purent et poursuivirent leur progression dans le silence. Au fur et à mesure qu'ils avançaient ils s'habituaient à entrevoir des créatures s'enfuir sur leur passage sans véritablement avoir le temps de les identifier et personne ne s'en plaignait.

Korac ouvrait la marche secondé par Zou, Sophen, Mira et Tickel sur leur talons. Moko et Berthe suivaient à une distance respectueuse avec l'évidente volonté de ne pas se mèler aux autres. Trilden, sans cesse attiré par une curiosité végétale qu'il était le seul à discerner fermait le cortège, s'agenouillant de temps à autre pour regarder le sol ou sautant d'un mur à l'autre pour les tâter de son bâton.

La Tombe de Muire était une succession de salles plus ou moins cylindriques reliées entre elles par d'étroits couloirs jonchés d'ossements, de crânes empilés et de momies défraichies abandonnées contre les murs et les pilliers. A part les araignées, il n'y avait rien de vivant ici assurait Zou que ses sens déjà aiguisés et développés par sa formation trompaient rarement.

Ils avançaient depuis un bon moment lorsqu'ils découvrirent, dans une salle, un tas de bois vraisemblablement destiné à un bûcher funéraire qui n'avait jamais eu lieu. La pièce étant assez propre, par rapport à celles qu'ils avaient déjà visité, ils décidèrent de s'y installer pour la nuit.

Un petit feu de camp fut allumé avec le bois du bûcher pour tenir les araignées éloignées. Korac décida de prendre le premier tour de garde et les autres, emmitouflés dans leur capes et appuyés sur leurs sacs à dos, s'installèrent tant bien que mal pour tenter de dormir.

Bien qu'il eut juré le contraire tant le lieu était inhospitalier, Sophen s'endormit dès que se tête fut posée sur son barda. Et pour la deuxième fois depuis son arrivée à l'académie, il rêva du Général Mac Nölm. Il le vit, comme la fois précédente, blessé à mort, combattant des ennemis invisibles.

Mais certains détails avaient changé. Tout d'abord il vit qu'il se trouvait dans une vaste salle et circulaire au centre de laquelle s'élevait un piedestale. Sur ce piedestale trônait une statue représentant un grand homme aux membres particulièrement décharnés.

Sa tête entière était dissimulé par une capuche qui ne laissait voir qu'un trou sombre à la place de son visage. La statue d'un homme plus petit se tenait à sa droite, il portait d'étranges vêtement qui devaient autrefois représenter la charge dont il était investi. De nombreux squelettes en armes et armures étaient également entassés aux pieds des murs.

Il perçu aussi une très nette impression de danger. Un danger réel et imminent non seulement pour lui mais aussi pour ses compagnons.

Il se réveilla en sursaut. Korac était allongé près de lui et dormait à points fermés. Son tour de garde devait être terminé et il avait laissé sa place à un autre. Le feu n'était plus que braises. Il ne restait plus de la flambée qu'une vague lueur rougeâtre qui ne permettait même pas de distinguer les contours de la pièce.

Il les sentit plus qu'ils ne les vit. Mais il savait qu'elles étaient nombreuses. Saisissant une buche encore rouge il l'agita en tout sens. La faible lueur qu'elle dispensait lui permis de les entrevoir. Les araignées s'étaient approchées. Il y en avait des dizaines peut être des centaines. Les plus hardies étaient à peine à quelques mètres d'eux. Il hurla pour reveiller ses camarades.

Ils n'avaient pas le temps d'allumer de torches mais Zou n'en n'avait pas besoin, d'instinct elle était capable de se repérer dans le noir le plus total. Se tenant tous par la main ils commencèrent une fuite éperdue dans des galeries s'enfonçant encore plus profondément dans les entrailles de la terre.

Leurs poursuivantes ne les suivirent que peu de temps. Malgré leur primitive intelligence, elles étaient capable d'apprendre quelques menues choses. Et parmis ces choses, elles avaient appris à ne jamais s'aventurer sans cette galerie. Car ce tunnel était synonyme d'un grand danger que même elles malgré leur nombre n'osaient affronter. Et leurs proies se dirigeait droit dessus.

A suivre.
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Messagepar Azepherale » Jeu 05 Août 2004, 14:45

( tout simplement genial )
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Messagepar Tower » Mar 10 Août 2004, 17:49

(c'est vrai que c'est de mieux en mieux, c'est très prennant, continues :) )
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Messagepar Kalae Verdiger » Dim 15 Août 2004, 14:42

:thumb:
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Messagepar Aoessamini » Lun 16 Août 2004, 0:59

La suite, la Suite, la Suite..........................
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Messagepar Volna » Lun 16 Août 2004, 23:47

Bien longtemps après que leurs poursuivantes aient abandonné ils s'arrêtèrent. Hors d'halène, ils restèrent un long moment tapis dans l'obscurité à guèter le moindre bruit venu des ombres derrière eux.

- Vous faites plus de bruit en respirant qu'un troupeau de Calicos, leur reprocha Zou, mais je crois qu'on ne nous poursuit plus, acheva-t-elle en allumant une torche.

Sophen ne savait pas ce qu'était un Calico, et force était de reconnaitre, qu'il s'en fichait éperdument. Il leur fallait trouver quoi faire désormais. Il ne savait pas heure il était mais restait persuadé que leur épreuve n'était pas encore terminée. Ils avaient laissé leurs sacs à dos sur les lieux de leur campement et n'avaient plus rien sur eux que leurs armes et la torche que Zou avait eu la grandiose idée de garder dans sa poche.

Il examina alors la galerie dans laquelle il se trouvait et en resta le soufle coupé. Le couloir n'avait rien à voir avec les boyeux qu'ils avaient traversés plus tôt. Il était somptueux. Le sol et les murs étaient du marbre le plus magnifique qu'avait jamais vu Sophen. De grandes colonnes soutenaient un plafond orné de multiples fresques extraordinaires aux couleurs vives. Les piliers, le carrelage, les paroi et le plafond portaient tous de longues séries de simboles, que même s'il n'arrivait pas à les déchifrer, Sophen aurait pu passer des heures à contempler tant ils étaient harmonieux.

Ca et là, des squelettes d'hommes en armes, revêtus d'armures ouvragées jonchaient le corridor. Bien plus nombreux que dans les étages supérieurs. Ils ne semblaient pas s'être entretués, ni leurs épées ni leurs plastrons ne portaient aucune traces quelle qu'elle soit de lutte. Ils semblaient juste s'etre mis là et avoir attendu la mort.

- Regardez la torche.

Trilden les tira de leur contemplation. La flamme vacillait fortement comme si à tout moment elle risquait d'être souflé par un courrant d'air.

- Il y a une sortie pas très loin d'ici, observa Korac.

Et sans plus de discussion, ils se mirent en route vers la source du vent. Ils savent, où tout du moins se doutaient, que sortir maintenant de la Tombe de Muire ne signifirait qu'une chose. L'échec de leur épreuve. Cependant cela leur semblait bien dérisoir comparé à la terreur qu'ils avaient ressenti lors de leur fuite. Sophen n'aborda pas le sujet, les autres non plus.

Le couloir devenait de plus en plus large et de plus en plus somptueux. Ils progressaient en silence dans un mélange de peur et d'empressement de retrouver l'air libre. Bientôt ils apperçurent une lueur au bout de la galerie. Ils auraient voulu s'y précipiter en hurlant de joie mais l'attitude de Zou les en dissuada rapidement. Elle s'était figée dans son mouvement et fixait le sol se concentrant sur son ouï.

- Ecoutez, leurs dit-elle simplement.

Et ils écoutèrent. Non sans difficulté ils perçurent ce qu'elle voulait qu'ils entendent. C'était un son étrange. Une longue série d'incantations répétées en chaine par une voix sans timbre et monocorde. Sophen savait avoir déjà entendu cette voix. En fouillant dans sa mémoire il parvint à se la rappeler. C'était l'une des deux voix qu'ils avaient entendues le jour de leur arrivée à l'académie. Jetant un coup d'oeil à Zou et Korac il comprit qu'ils en étaient arrivés à la même conclusion.

Cependant la prudence était de mise. Zou éteignit sa torche et ils avencèrent prudemment dans le noir vers le bout du tunnel. Ils arrivèrent dans une salle. Cette salle, Sophen la connaissait aussi pour l'avoir rêvée.

Elle était grande et circulaire. Si elle avait été munie d'un étage, le couloir les y aurait menés. Cependant le sol se trouvait cinq mètre plus bas et un petit escalier en collimaçon permettait d'y descendre. Ils étaient tapis sur le sol et observait la scène qui se jouait au dessous d'eux.

La pièce était parfaitement fidèle aux souvenir de Sophen. En son centre se dressait un piedestale. La statue représentant le grand homme aux membres décharnés y trônait ainsi que la seconde, plus petite, à sa droite.

- C'est Quillan, bredouilla Mori dans un soufle, cette statue représente Quillan Muire. L'autre je ne suis pas sur, poursuivait-il en chuchottant, mais je crois que c'est son herboriste. L'histoire dit que Quillan Muire était toujours accompagné de son Maître des Poisons, je crois que c'est sa statue.

De petits bruloirs avaient été disposés en cercle autour d'elles. Il s'en s'élevait de petits filets de fumée gris et âcres. Debout face aux statues, leur tournant le dos, se tenait une personne dont la silouhette entière était cachée par une cape, le capuchon relevé. Elle psalmodiait ses incantations et ne semblait pas s'être apperçue de leur présence.

Alors qu'elle levait les bras, apparemment pour sceller la fin de son invocation, l'attention de Sophen fut attirée par un éclat brillant émanant de sa main gauche. Un bracelet ou un anneau probablement. Mais il n'eut pas le temps d'y réflechir car la cérémonie fut intérompue.

- Enfin je te trouve!

C'était le Général Mac Nölm. Il sortait d'un escalier à l'autre bout de la salle qui avait tout l'air de la sortie que cherchaient les enfants. Il portait sont armure de guerre et serrait une gigantesque lance dans sa main droite.

La silouhette, toujours les bras levés, se tourna vers lui.

- C'est trop tard Kashar, dit-elle, Quillan Muire va s'eveiller.

Et, comme pour illustrer ses propos, elle désigna les statues qui commençaient à changer de couleur. La veste et la capuche de Quillan Muire prenait une teinte bleutée et deux sinistres éclats verts perçaient le trou noir qui lui masquait le visage. Les vêtement de l'herboriste prenaient, eux, une couleur verte, passée et délavée, vestige de ce qu'elle avait du être autrefois.

- Tu es folle! hurla Mac Nölm. Tu sais bien qu'une épreuve est en cours en ce moment même!

Tout en prononçant ses mots, le général s'était approché de la silouhette. Celle-ci s'en apperçut et tout se passa très rapidement.

D'un geste vif comme l'écair, elle lança une main vers la ceinture de l'herboriste et y saisit quelque chose, de l'autre elle fracassa une fiole sur le sol dont le contenu, au contact de l'air, emplit une partie de la pièce d'une épaisse fumée noire. Lorsqu'elle se dissipa, la silouhette avait disparut.

- Tu ne m'abuseras pas si facilement! hurla le général.

Il se tenait dans l'encadrement de l'escalier et faisait de grand moulinets avec sa lance.

- Tu ne peux plus ressortir par les couloirs, il te faudra me passer sur le corps pour t'enfuire!

Avec un rire triomphant et une insolante facilité, la silouhette apparut juste sous son nez et lui enfonça une dague dans l'épaule profitant d'une faiblesse de son armure avant de disparaitre à nouveau.

- Tu ne pourras pas m'en empêcher! Son rire déchirait le silence. Sents tu tes membres s'engourdir? Le poison fait déjà effet!

Le Général posa un genou au sol. Il semblait s'affaisser soudain. Tout autre que lui aurait ressemblé à un animal blessé à l'agonie, ne cherchant plus qu'à se recroqueviller sur lui même en attendant la mort. Mais il fut pris d'une rage guerrière proche de la folie et fendit l'air de sa lance avec encore plus d'ardeur cherchant à toucher son ennemi invisible dont le rire ne s'en faisait que plus triomphant.

Ses efforts furent vain. Bientôt, à bout de force et rongé par le poison, il cessa de se débattre et la silouhette réaparut à quelques pas de lui.

- Tu vas mourrir de ma main. Et désormais plus rien ne se dressera
entre mon but et moi. Le poison que j'ai dérobé à l'herboriste est le plus puissant qu'il m'est connu. J'en ferai bon usage crois moi.

Sa voix ne portait que haine et perfidie. Nul doute n'était plus possible. Le Général combatait un ennemi dont la perfidie n'avait pas de limite et Sophen se maudit d'en avoir douté.

Levant à nouveau sa dague, la silouhette approchait de sa proix. S'il avait pu voir son visage, Sophen était certain qu'il y aurait vu un sourrire carnacier.

-NON ! s'entendit-il hurler, avant de se précipiter dans l'escalier.

La silouhette se figea l'espace d'un battement de coeur avant d'enjamber le Général et de s'enfuir par la sortie.

Korac fut le premier à prendre pied dans la salle. Il avait sauté du haut du mur sans se poser la moindre question. Zou avait voulu le suivre mais Mori l'avait ratrapée par la cape. Elle n'avait pas la constitution du jeune Shar et se serait surement fait mal. Elle l'affligea de plusieurs noms d'oiseaux biens sentis alors qu'ils descendaient l'escalier en compagnie du reste du groupe. En d'autres circonstances, son langage eut été particulièrement choquant. En d'autres circonstance, une voix tonitruante n'aurait pas zèbré le silence.

- QUI OSE ME TIRER DE MON SOMMEIL?

Quillan Muire se dressait maintenant de toute sa hauteur et sa statue n'avait que bien peu retranscrit à terreure qu'il pouvait insufler à quiconque à ce moment.

A suivre.
Si j'avance, suis moi.
Si je meurs, venges moi.
Si je fuis, tues moi.

Ce dont il faut avoir peur, c'est de la peur elle-même.
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Messagepar Absinthia » Mar 17 Août 2004, 1:14

:clap: Il est vraiment vraiment biennnn ton récit !

Tu racontes bientôt la suite, dis, dis dis ??
Abs
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Messagepar Loonya » Mar 17 Août 2004, 3:15

encore :p
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Ce n'est pas tant le but qui importe, mais le voyage qui y mène.
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Messagepar Tower » Mar 17 Août 2004, 18:14

(beaucoup d'action, c'est très sympa ^^)
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