Le chant des larmes

[Johnn]

Alors que je soleil déclinait à l'horizon, Johnn courrait d'un pas léger sur la crête de la colline. Soudain, il entendit monter des notes. Quelques notes légères et empreintes de mélancolie. Il songea a se glisser dans l'ombres et a demander la protection des arbres. Ainsi il pourrait approcher et écouter. Mais il se ravisa. Il s'approcha, faisant volontairement assez de bruit pour signaler sa présence. D'un geste, l'homme qui se tenait face à lui le convia a s'installer. Assis sur un tapis de mousse, ils se regardèrent quelques instants s'imprégnant de la magie du lieu. Les minutes s'égrainèrent. Johnn pris dans son sac tout ce qu'il possedait de nourriture, un morceau de fromage, quelques racines amères et un morceau de pain dur comme de l'écorse. Il fit deux parts égales. Ils partagèrent ces modestes victuailles et l'eau fraiche. Aucun des deux n'avait parlé. La nuit avait recouvert le jour et la voute céleste apporta sa lumière. Le silence n'était pas pesant car en vérité, ces deux là n'avaient pas besoin de mots. Enfin, comme le veux la tradition, le barde offrit à son hôte une histoire, un paiement bien plus fabuleux que toute la nourriture qu'il pourrait avaler dans toute une vie :

Il fut au temps de jadis, alors que le monde s’éveillait encore à la vie, une histoire qui devint légende et que le temps plongea dans les méandres de l’oublie. Et pourtant, elle fut longuement narrée et elle demeura longtemps dans la mémoire des hommes. Mais le temps s’écoule inlassablement et certaines choses, parfois les plus belles, viennent a disparaître. Dans un songe elle n’est revenue, j’en ignore la raison ou je n’en vois qu’une seule : pour je puisse vous la conter.

Près du village qui aujourd’hui porte le nom de Connla, vivait un jeune homme. Il n’était pas un guerrier, pas même un paysan capable de travailler le terre. Il n’était ni beau, ni riche, ni doué pour aucune chose que ce fut. Mais en son cœur brûlait un rêve, il voulait devenir barde. Son désir ardent ne suffisait malheureusement pas a captiver son auditoire et nombre des ses représentations lui valaient le dédain de son public.
Alors que le jour déclinait et qu’il cherchait l’inspiration près du fleuve, il aperçu une silhouette glisser dans la pénombre. Intrigué, il la suivit. Et ce soir là le destin lui sourit car il trouva sa muse. Son cœur fut soulevé de l’émotion la plus forte et il s’emplit d’une force nouvelle. Elle lui rendit son amour et avec lui, son talent grandit. Bientôt sa réputation traversa le royaume et tout les grands souhaitaient sa présence. Et la joie qui fut la leur était grande car tout leur vœux étaient comblés.

Mais vint un moment sombre ou se qui lui fut donné lui fut repris. La jeune demoiselle tomba gravement malade et les rêves se brisèrent. Le jeune barde s’occupa d’elle et tout ce qui put être tenté le fut. Mais le sort s’acharne parfois, même sur des innocents. Dans un dernier souffle, un dernier murmure, elle lui fit un dernier adieu et sombra dans la mort. Il la vit disparaître comme un diamant de lumière dans un puits de ténèbres. Et son cœur se brisa ca il l’aimait comme tout homme devrait aimer une femme. Ne voyant d’autre issue, il brandi ses points vers le ciel et implora les dieux de lui rendre son amour. Mais rien ne se passa. La colère le gagna et pour satisfaire les dieux de sang il ouvrit de profondes entailles dans ses avant bras. Les poings serrés, il les invoqua de nouveau, mais rien ne se produisit. Alors le désespoir le gagna et pour la première fois depuis de longues années des larmes coulèrent sur son visage.
Alors que ses forces déclinaient, il prit un parchemin, une plume et il laissa son esprit dériver. Et il écrivit. Il puisa sa force dans l’entre deux monde, entre la vie et la mort. Là ou toutes choses débutent et toutes choses s’achèvent. Et il écrivit. Et de son cœur porteur d’amour il trouva les mots et les notes car en lui se trouvait la flamme blanche et chaude de ceux qui aiment vraiment. Et l’espoir lui revint car il sut que son œuvre était parfaite. Il lia son âme a sa composition et la tourna vers elle pour la faire revivre. Mais ses forces l’avaient quittées et dans un dernier éclat, son étincelle brilla et disparue.
Le silence qui suivi fut lourd et dura longuement. Mais il en fut une parmi les hautes dames qui protégeait l’amour. Et cela la navra et elle fut en peine. Alors elle vint pour un dernier hommage. Son regard se portât sur le texte et les notes et ses yeux se gonflèrent. Elle prit alors une harpe et de sa douce voix, commença le chant des larmes. La voix légère et claire s’écoula à travers le temps et l’espace, elle combla tout les vides. Elle passa par les cœurs et atteignit les âmes. Et les sons qui s’élevèrent furent la plus belle chose que le monde n’eut entendu. Et se fut le chant le plus beau, le chant le plus pur car il était porteur de la force de leur amour. C’était un chant d’espoirs et d’amour, un chant de peines et de deuil. Il s’éleva bien haut, au delà de toutes frontières et tous ceux qui l’entendirent se mirent a pleurer. Il n’en fut aucun, même parmi les plus cruels qui purent retenir leur larmes. Et le chant dura alors que le monde s’arrêta et l’amour du barde et de la jeune fille brilla bien au delà du monde. Puis les notes glissèrent et le silence revint.

Il ne fut jamais donner a quiconque d’entendre de nouveau ce chant. Il fut néanmoins accordé une chose aux deux amoureux. Si jamais un jour leur chemin se croisait de nouveau, si une fois encore l’amour les réunissait, rien ne pourrait jamais les séparer.

Le nom du barde et de la jeune fille se perdirent dans les rivières du temps.


Le silence règna de nouveau et à la faveur des reflets de la lune et des étoiles, on aurait pu voir les larmes glisser sur les visages du barde et du forestier.





Johnn Wood, chasseur d'étoiles.

[Tower]

(je sais que je casse un peu la poesie de cet ecrit mais je tiens à saluer sa qualité, j'adore les textes très imagés de Meriam et là, je dois avouer qu'on retrouve des similitudes, j'aime aussi. Bravo )

[Mériam]

Toujours aussi émerveillée...... ne pouvant retenir sa langue cette fois, malgré la magie du moment tant elle est émue...

- Merci ! Merci John Chanteur d'Etoiles !

[Finninhula]

Finninhula était assise pas loin d'ici et avait écouté leur Histoire . Elle pleurait en silence devant la merveilleuse Beauté de cette Histoire et elle se disait :
"John, tu dois avoir compris maintenant et je suis sure que tu Le connaitra bientot, Chasseur d'Etoile tu vas trouver une étoile que tu ne pourras pas chasser et qui illuminera ton coeur"
Va avec Lui John .... Il te trouveras sois en sur....